Ma main dans ton disque : le retour de la revanche

Publié le par mamaindanstondisque

Alors c'est quoi ma main dans ton disque ?

Je dis ça pour tous ceux qui auraient loupé un ou plusieurs épisodes il y a quelques mois : c'est donc un blog tapé au clavier à quatre mains (pour l'instant ) par deux crétins qui ne savent pas écrire et encore moins écouter de la musique.

Ces deux imbéciles heureux se permettent d'écouter des disques et donner un avis pertinent sur l'écoute du truc qui fait un bruit bizarre et fort désagréable une fois que tu as poussé le bouton play. Bref dans cette foire à neuneu, il y aura des notes absolument pas recommandables, des avis débiles et non argumentés et un vocabulaire d'une pauvreté à faire passer le nain de l'Elysée pour Balzac. Bref ça va être la foire d'empoigne, à savoir qui aura l'avis le plus con sur le disque le plus mauvais de l'année, de la décennie, voir plus encore.

Une preuve ?? Séquence souvenir avec le taulier Esther taillant un short mémorable à Sufjan Stevens :

 

 

Bon… Je n’ai plus qu’à présenter mes excuses les plus plates à Badly Drawn Boy, à Hawksley Workman et à Eels… Je me suis aperçu, en écoutant le nouvel album de Sufjan Stevens qu’ils avaient sorti trois chefs d’oeuvre absolus…


Oui oui… Sufjan Stevens sort ces jours l’un des disques les plus laids qu’il m’ait été donné d’entendre. En musique, certains frisent l’ennui, d’autre le ridicule, d’autres plongent carrément les deux pieds dedans… Et bien Stevens fait encore plus fort, il invente carrément un nouveau mètre étalon du disque chiantissime ultime. Etrangement, ça démarre relativement bien… Bon, y’a de l’écho sur la voix, le morceau n’est pas renversant, mais depuis quelques albums, on est habitué à ce que Stevens enquille les morceaux anecdotiques.


Revenons deux secondes sur le bonhomme. A trop vouloir sortir des disques gargantuesques, il a rarement réussi à pondre un album cohérent et passionnant du début à la fin et même si le concept de l’album par état était relativement fumeux, dans l’ensemble, il composait quelques titres magnifiques parfois excellents, voire, à une ou deux reprises littéralement bouleversants… Et puis, peu à peu, il s’est enlisé et n’a pas su se dépêtrer de son propre style…


Et là, il veut se renouveler dans la continuité. Résultat, il sort un album où il manipule l’électronique avec 20 ans de retard pour masquer un manque cruel d’inspiration qui vous saute aux oreilles dès le second titre… Une bouillie électro pop nous est servie sans discontinuer… En résulte un capharnaüm répétitif, vieillot et sans âme qu’il est totalement impossible d’écouter jusqu’au bout.


Lorsque l’on s’ennuie, il peut arriver que l’on s’endorme… Là, impossible. Ca tape littéralement sur les nerfs… Impossible de vous citer un titre, c’est abjecte tout du long. On a envie de crier “Pitié!” pour que cesse cette torture auditive consternante. C’est bien simple, je crois que je préfèrerais me taper l’intégrale de Céline Dion que de me réécouter ce disque improbable que je ne conseillerais même pas à un sourd. Au passage, vous noterez également qu’en plus de faire un disque inaudible, il se fend d’une pochette qui, à haute dose, doit pouvoir vous rendre aveugle.


Alors que l’on pense avoir subi le pire du pire (ouais ouais, le pire du pire…) et que l’on commence sérieusement à penser au suicide pour mettre fin à nos atroces souffrances, Sufjan Stevens, comme si nous lui avions fait subir les pires outrages et qu’il souhaitait se venger, nous torche un morceau tout en matière fécale de… 25 minutes. Ouais ouais. 25 minutes interminables qui feraient passer un partie de pêche dans un lac asséché pour une bringue de fin de vie… Dire qu’on en voit pas la fin est un doux euphémisme, on a l’impression que les minutes sont des mois dans un pays figé…. Qui a bien pu appuyer sur la putain de touche pause de ma vie se demande-t-on….

http://hypetrak.com/images/2010/08/sufjan-stevens-the-age-of-adz.jpg

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